Comment fonctionne la transmission du son dans l'oreille interne ?
Les cellules ciliées internes ! Ces petites cellules sans lesquelles nous serions parfaitement incapables d’entendre quoique ce soit.
Ce mécanisme reste à ce jour pour moi l’un des meilleurs souvenirs de mes études de biologie. Lorsque je compris comment ces cellules s’y prenaient pour transformer le signal physique du son en signal neuronal, donc intelligible pour le cerveau, je sentis une joie palpable (j’assume complètement mon côté geek 😎).
La transmission de la vibration sonore
C’est bien connu, le son est une vibration de l’air. Dans le conduit auditif, ceci entraîne la vibration du tympan et des petits os – le marteau, l’enclume et l’étrier – qui à leur tour font vibrer le milieu interne de la cochlée (l’organe en forme d’escargot dans l’oreille interne). En bref, tout ce beau monde vibre au rythme du son initial. Et c’est là que les cellules ciliées entrent en scène.
Les cellules ciliées internes ouvrent leurs portes

Leurs cils sont ancrés dans la membrane tectoriale de la cochlée si bien qu’ils vont eux aussi vibrer en même temps que le son. Mais ces cils sont attachés les uns aux autres par des protéines jouant le rôle de petits ressorts (ou de cordes, mais j’aime bien les imaginer comme des ressorts) qui tirent sur des portes, de sorte que lorsque les cils se penchent sous l’effet de la vibration sonore, les portes s’ouvrent et de petites charges électriques sous formes d’ions potassium entrent dans les cellules et provoquent un courant électrique, induisant un potentiel d’action qui part à toute vitesse vers le cerveau. Et voilà comment un phénomène mécanique se transforme en signal neuronal.